
Par contre, trop de sommeil semblait atténuer la sensibilité génitale au lendemain, même si, dans l’ensemble, celles qui ont dormi plus ont rapporté une meilleure sensibilité génitale en moyenne.
Recrutés sur le campus d’une université américaine et suivis sur une période de 14 jours, les sujets ne prenaient pas de médicaments antidépresseurs, selon les auteurs de l’étude.
Ces femmes ont été invitées à répondre à un questionnaire pour décrire leur “excitation subjective”, terme qui indique l’excitation issue des seules pensées sexuelles en l’absence de stimulation génitale.
Le questionnaire demandait également aux participantes d’évaluer leur réponse sexuelle individuelle en termes d’excitation génitale et fonctionnement orgasmique, et d’indiquer ce qui les a motivées à s’engager dans une activité sexuelle, que ce soit avec un partenaire ou en solo.
“Je crois que le message à retenir n’est pas que plus de sommeil est toujours mieux, mais qu’il est important de se permettre d’obtenir le sommeil exigé par son corps et son esprit”, constate le Dr. Kalmbach.
Étant donné la fréquence croissante des troubles du sommeil, le chercheur américain ajoute que plus d’études s’imposent sur le rapport entre ces troubles et la dysfonction sexuelle.
L’étude a été publiée dans le Journal of Sexual Medicine.