
Début décembre, une trentaine de députés de la majorité ont demandé de leur côté dans une tribune publiée par le Journal du dimanche que le burn out soit reconnu comme maladie professionnelle.
A l’heure actuelle, seuls quelques dizaines de cas par an obtiennent cette reconnaissance. Il faut que la maladie entraîne une incapacité permanente de plus de 25% et qu’un lien “direct et essentiel” avec le travail soit mis en évidence, selon les dispositions en vigueur. Selon l’étude publiée par le cabinet de conseil Great Place to Work, plus de la moitié des personnes interrogées (56%) indiquent en outre que leurs conditions de travail et les pratiques d’encadrement ont évolué de manière négative ces trois dernières années, et seul un salarié sur deux affirme que son entreprise prend en compte le bien-être des salariés. Par ailleurs, 83% des salariés sont pessimistes à propos d’une reprise économique rapide en France, un chiffre en hausse de six points en un an. Les trois quarts des salariés (76%) disent ressentir personnellement les effets de la crise. Ils citent d’abord le niveau de rémunération qui stagne (62%), la charge de travail qui augmente (40%), l’ambiance dans l’entreprise qui se dégrade (39%) ou une augmentation du stress (38%). L’enquête a été menée en ligne du 7 au 14 octobre auprès d’un échantillon représentatif de 1.000 salariés français issus d’entreprises et d’administrations, selon la méthode des quotas.
A l’heure actuelle, seuls quelques dizaines de cas par an obtiennent cette reconnaissance. Il faut que la maladie entraîne une incapacité permanente de plus de 25% et qu’un lien “direct et essentiel” avec le travail soit mis en évidence, selon les dispositions en vigueur. Selon l’étude publiée par le cabinet de conseil Great Place to Work, plus de la moitié des personnes interrogées (56%) indiquent en outre que leurs conditions de travail et les pratiques d’encadrement ont évolué de manière négative ces trois dernières années, et seul un salarié sur deux affirme que son entreprise prend en compte le bien-être des salariés. Par ailleurs, 83% des salariés sont pessimistes à propos d’une reprise économique rapide en France, un chiffre en hausse de six points en un an. Les trois quarts des salariés (76%) disent ressentir personnellement les effets de la crise. Ils citent d’abord le niveau de rémunération qui stagne (62%), la charge de travail qui augmente (40%), l’ambiance dans l’entreprise qui se dégrade (39%) ou une augmentation du stress (38%). L’enquête a été menée en ligne du 7 au 14 octobre auprès d’un échantillon représentatif de 1.000 salariés français issus d’entreprises et d’administrations, selon la méthode des quotas.