
Le Dr Nathan Stitziel, professeur de médecine et de génétique et l’un des principaux auteurs de l’étude, explique : « nous avons identifié des variations génétiques dans plusieurs gènes associés à une protection contre les maladies coronariennes ».
Ils ont identifié deux nouveaux gènes clés : ANGPTL4 et SVEP1.
• Le gène ANGPTL4 contient des anomalies rares liées à une réduction du risque de pathologie des artères coronaires, variant de 14 % avec une faible altération à 50 % quand une copie entière de ce gène est mise hors service. Il est connu depuis longtemps des scientifiques pour agir sur les triglycérides, dont les niveaux dans le sang sont considérés comme un marqueur de risque cardiovasculaire.
• Le SVEP1 montre une corrélation opposée quand une rare altération augmente le risque de pathologie cardiovasculaire de 14 %. « Nos résultats confortent l’idée que des thérapies agissant sur un mécanisme majeur régulant les triglycérides, des graisses, devraient aider à empêcher la formation de plaques dans les artères et protéger contre le risque d’infarctus », ajoute le Dr Stitziel. Ces résultats pourraient aider et même guider les efforts de recherche pour développer de nouveaux traitements préventifs, à l’image des statines, qui sont aujourd’hui prescrits dans le but de réduire le mauvais cholestérol et ainsi le risque de maladie cardiovasculaire.
• Le SVEP1 montre une corrélation opposée quand une rare altération augmente le risque de pathologie cardiovasculaire de 14 %. « Nos résultats confortent l’idée que des thérapies agissant sur un mécanisme majeur régulant les triglycérides, des graisses, devraient aider à empêcher la formation de plaques dans les artères et protéger contre le risque d’infarctus », ajoute le Dr Stitziel. Ces résultats pourraient aider et même guider les efforts de recherche pour développer de nouveaux traitements préventifs, à l’image des statines, qui sont aujourd’hui prescrits dans le but de réduire le mauvais cholestérol et ainsi le risque de maladie cardiovasculaire.