
Dans tous les cas, les principales causes de l’apparition de ce trouble sont à chercher du côté des habitudes et des conditions de vie, comme une mauvaise alimentation, un manque d’hydratation, une activité physique insuffisante ou encore le stress.
Mais, pour les femmes, les cycles hormonaux sont également facteurs d’apparition de troubles intestinaux, pendant les règles par exemple ou à la ménopause. D’ailleurs, 29% des femmes ne souffrant pas de constipation en temps normal ont vu apparaître ces symptômes durant leur grossesse, selon une étude menée par Ipsos pour le laboratoire. Un phénomène également observé chez 33% des patientes après l’accouchement.
En plus d’une difficulté pour aller à la selle, la constipation s’accompagne généralement d’autres inconforts comme des ballonnements ou des douleurs abdominales. Pourtant, 41% des Françaises ne se traitent pas après l’arrivée des premiers signes, espérant que le transit se régule de lui-même.
Les premiers réflexes à adopter en cas de troubles concernent bien entendu l’alimentation, comme le rappelle le Dr Abramowitz, responsable de l’unité de proctologie au CHU Bichat à Paris. “Il convient d’abord d’augmenter l’apport en fibres dans l’alimentation, en privilégiant les légumes et les fruits et en particulier les légumes et fruits secs, car ils contiennent davantage de fibres.”
Une persistance des symptômes conduira en revanche à une consultation médicale.