
Les conditions seront particulièrement encadrées pour les malades :
• Les personnes soumettant une telle demande devront se prévaloir de « deux témoins indépendants »
• Ils devront également obtenir l’accord de deux professionnels de santé pouvant attester qu’il s’agit « d’un choix lucide ».
• Seuls les Canadiens seront habilités à demander l’aide médicale à mourir. « Personnellement, je crois nécessaire de fournir davantage de confort aux personnes à l’approche de la fin de leur vie, quelle que soit la forme que cela prenne », estime la ministre de la Justice. La loi permettra donc à « des adultes responsables souffrant de façon intolérable du fait de leur état médical grave de choisir une mort paisible » plutôt que d’attendre la mort dans la douleur, la peur et dans des conditions indignes, ajoute-t-elle. Selon la ministre de la Santé Jane Philpott, « certains groupes vont juger que nous ne sommes pas allés assez loin et d’autres nous diront au contraire que nous sommes allés trop loin ».
Le sujet est très sensible, si bien que le parti libéral, majoritaire à la Chambre, ne donnera aucune consigne de vote, sauf aux ministres. Mais le débat doit se faire rapidement.
La Cour suprême a donné au gouvernement jusqu’au 6 juin pour adapter le Code pénal à la Charte des droits et des libertés.
À savoir qu’elle avait autorisé l’aide médicale à mourir pour les adultes consentants atteints de problèmes de santé graves et irrémédiables il y a un peu plus d’un an. Le gouvernement libéral a d’ailleurs jusqu’à la fin du printemps pour se conformer à cette décision.
Selon l’Association des libertés civiles de la Colombie-Britannique, ce texte ne va pas assez loin et « laisse de côté des catégories entières de Canadiens en souffrance qui devraient avoir le droit de choisir une mort assistée dans la dignité ». Le saviez-vous ? Depuis décembre 2015, le Québec a autorisé l’aide médicale à mourir. Une vingtaine de personnes ont exercé ce droit ces quatre derniers mois.
• Ils devront également obtenir l’accord de deux professionnels de santé pouvant attester qu’il s’agit « d’un choix lucide ».
• Seuls les Canadiens seront habilités à demander l’aide médicale à mourir. « Personnellement, je crois nécessaire de fournir davantage de confort aux personnes à l’approche de la fin de leur vie, quelle que soit la forme que cela prenne », estime la ministre de la Justice. La loi permettra donc à « des adultes responsables souffrant de façon intolérable du fait de leur état médical grave de choisir une mort paisible » plutôt que d’attendre la mort dans la douleur, la peur et dans des conditions indignes, ajoute-t-elle. Selon la ministre de la Santé Jane Philpott, « certains groupes vont juger que nous ne sommes pas allés assez loin et d’autres nous diront au contraire que nous sommes allés trop loin ».
Le sujet est très sensible, si bien que le parti libéral, majoritaire à la Chambre, ne donnera aucune consigne de vote, sauf aux ministres. Mais le débat doit se faire rapidement.
La Cour suprême a donné au gouvernement jusqu’au 6 juin pour adapter le Code pénal à la Charte des droits et des libertés.
À savoir qu’elle avait autorisé l’aide médicale à mourir pour les adultes consentants atteints de problèmes de santé graves et irrémédiables il y a un peu plus d’un an. Le gouvernement libéral a d’ailleurs jusqu’à la fin du printemps pour se conformer à cette décision.
Selon l’Association des libertés civiles de la Colombie-Britannique, ce texte ne va pas assez loin et « laisse de côté des catégories entières de Canadiens en souffrance qui devraient avoir le droit de choisir une mort assistée dans la dignité ». Le saviez-vous ? Depuis décembre 2015, le Québec a autorisé l’aide médicale à mourir. Une vingtaine de personnes ont exercé ce droit ces quatre derniers mois.